Dans le guide à l’usage des parlementaires au N° 13 du 2007 (document réalisé par l’Union Interparlementaires et UNICEF) nous trouvons parmi les messages clés du premier chapitre :
LA VIOLENCE A L’ENCONTRE DES ENFANTS EST SOUVENT OCCULTEE
« Seule une petite proportion des actes de violence envers les enfants est signalée et fait l’objet d’une enquête; les auteurs sont peu nombreux à devoir répondre de leurs actes. Cette violence est souvent occultée pour diverses raisons. Les très jeunes enfants ne sont pas en mesure de la signaler. Les enfants redoutent souvent de voir leur situation encore aggravée par les représailles des auteurs des violences ou l’intervention des autorités. Ce sont parfois les parents eux-mêmes qui sont coupables d’actes de violence envers leurs enfants; il peut aussi arriver que les parents gardent le silence quand les auteurs sont d’autres membres de la famille ou des membres influents de la communauté ou de la société. En cas de mort d’un enfant, il est possible que la violence ne soit pas identifiée comme un facteur du décès si celui-ci ne fait pas l’objet d’une enquête suffisamment poussée. »
Eliminer la violence à l’endroit des enfants trouverait un engagement, un renforcement, une efficacité lorsque la lutte est entreprise dans le noyau familial.
La famille peut aider à mettre fin à la violence à l’endroit des enfants ; en repérant et évitant les châtiments corporels (à la maison, à l’école), certaines formes cruelles ou dégradantes de punition, d’intimidation, de harcèlement sexuel ainsi que certaines pratiques traditionnelles qui peuvent apparaître normaux (cicatrisation, incisions).
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Sr. Mary Lembo CSC
CCP Research Assistant